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mardi 13 novembre 2012

Escales marocaines

Escales marocaines
Du 5 octobre au 6 novembre 2012

Le Maroc… Oulala…

Nous ne pensions vraiment pas y rester aussi longtemps mais voilà, le Maroc ne veut pas nous laisser partir, pour notre plus grand plaisir… Depuis longtemps, nous souhaitions le découvrir, initialement par la terre, et l’occasion s’est présentée cette année d’y retrouver notre ami Karim (S/Y Etel), franco-marocain partageant principalement son temps entre Marseille et Casablanca, et en partance pour Madagascar pour de nouveaux projets.

Nos escales ne nous ont malheureusement pas permis de nous en faire une idée « complète » et je reste sur ma faim : l’Atlas, le désert, Fès, Marrakech, etc... ça vous fait pas rêver, vous ? C’est pourquoi je pense que nous y reviendrons un jour… Peut-être en camion (c’est un autre de mes grand rêve, voyager en camion…)

Rabat-Salé du 5 au 21 octobre 2012… en attendant Etel…




Que de bons moments passés, à la marina Bouregreg (du nom de la rivière qui vient se jeter dans l’océan et dans le lit de laquelle la marina a été draguée et construite) et dans ses environs, principalement grâce à Gilles et Ghislaine (S/Y Fleur de Mer) qui nous ont agréablement et efficacement guidé dans les recoins de :

Salé tout d’abord, à deux rues de la marina, avec sa médina et son souk « grouillant » dans des petites travioles, son marché couvert, ses odeurs… Poissons à même le sol, mouches voletant autour des morceaux de viande exposée en plein soleil, légumes à volonté, tissus, quincailleries à tout va et tout cela à des prix défiant toute concurrence en comparaison de notre « petite » vie de consommateurs moyens en Europe.

Menuisier à Salé, incrustant des petits morceaux d'os de vache (voir photo ci-dessus), pour réaliser des ornementssur les meubles 



une des portes de la médina de Salé, celle que nous passions le plus fréquemment
pour aller acheter notamment notre pain



Vue sur la Médina de Salé
Notre boulangerie favorite... Pain EXCELLENTISSIME !

Porte marocaine à Salé
Il est vite compréhensible que de nombreux français viennent s’expatrier pour passer leurs années de retraire ou tout simplement quelques mois de l’année dans leur camping-car ou leur bateau …

Salé fait figure de banlieue populaire de Rabat, la vie y est moins chère qu’à Rabat et plus « authentiquement » marocaine… vous y croiserez très peu d’européens et encore moins de « touristes » tout court.

Nous y avons pourtant visité un magnifique Ryad en cours de rénovation.





Rabat, capitale du Maroc ensuite, avec son tramway flambant neuf qui vous emmène (si on oublie de s’arrêter !) jusqu’aux beaux quartiers des universités, de la bibliothèque nationale...

Titouan, heureux comme un pape dans le tram

















la tour Hassan et le mausolée du défunt roi Mohammed V...





sa médina également, la « FNAC » c’est-à-dire le quartier dédié à la téléphonie, l’informatique, les films sur Cd-rom à 5 Dirham (0,50 centimes d’euros)...


et ses alentours, le quartier des Oudaïa enfin, dans les tons blanc et bleu, surplombant l’entrée de la passe et les cimetières de Salé et de Rabat... 




les petites barcasses de pêcheurs qui nous ont traversé le Bouregreg pour nous ramener à la marina…



Cette première escale à la marina Bouregreg nous a surtout permis de rencontrer Gilles et Ghislaine, avec qui nous avons tout de suite sympathisé… Jeunes retraités en mal d’aventure, bretons bretonnant et voyageant sur leur voilier Fleur de Mer depuis deux ans et qui ont trouvé à Salé un petit Ryad à retaper pour finir leur vieux jours une fois leur tour du monde terminé… Ils nous ont accueilli à bras ouvert et nous ont pris sous leur ailes pour nous faire découvrir les environs… Merci à vous deux ! Nous espérons vous revoir très bientôt sous d’autres latitudes… Départ prévu l’année prochaine… nous tenons le compte à rebours !



Nous avons également rencontré Dom et Joséphine, nos adorables aixois, jeunes retraités (encore… j’ai toujours dit : vivement la retraite !!) qui ont décidé également il y a deux ans de parcourir le monde sur leur voilier Notos… mais qui malheureusement rencontre depuis quelques temps des problèmes vaec leur M… (moteur, mot tabou à ne pas prononcer devant eux). Nous espérons également vous revoir très bientôt, en bateau, en vélo…

Apéros pontons, sardinade ou apéros tout court se sont succédés (à chacun son tour pour les invitations…) avec également David et Virginie du voilier Marjalou venant de Port Napoléon (Port Saint Louis du Rhône), Marlyse et Olivier, nos suisses sur leur voilier Maolis… Bref, on se sent vite chez soi et ça flaire bon comme l’été à Port Corbières avec nos amis de la panne 3…

Ghislaine, Joséphine et Virginie
de gauche à droite
David, Dominique et Gilles
de gauche à droite



Balade à Rabat, un vendredi, en direction du Dar Naji pour aller manger le couscous... 








Karim et Etel ont quand même fini par arriver, nous livrant notre annexe et autres matériels attendus et nous amenant notre Jean-Pierre et notre Hélène, heureux mais encore fatigués d’avoir terminé leur jolie maison … Nous en avons profité pour les balader dans Rabat et partager le fabuleux couscous du Dar Naji, fantastique restaurant où on a été reçu comme des pachas, dans un très beau décor marocain et où on a mangé de délicieux tajines et couscous…  … Mater le plat… j’en salive, rien d’y repenser !!!

 THE couscous...
 Jean-Pierre et Hélène
Nos deux minots... Karim et Titouan


















Mohammedia & Casablanca du 21 au 26 octobre 2012… Reçus comme des Pachas… 

Départ de la marina Bouregreg au petit matin, après les sacro-saintes formalités auprès de la police et des douanes et de gros bisous à Gilles et Ghislaine, levés à l’aube pour venir nous dire au revoir…





La fameuse passe de Rabat qui permet d'accéder au Bouregreg... 











Etel nous suit de près pour nous châler en cas de problème car après vidange du moteur, nettoyage et/ou changement des filtres, biocide dans le réservoir, notre moteur nous joue encore des tours pour sortir de la passe et franchir la barre (vagues formées à l’entrée de la passe et qui déferlent). J’ai la tête au fond de la cale moteur et je « pompe » la pompe à gasoil dès que Francis (petit nom donné à notre moteur… M…) baisse de régime… Hum, l’odeur de gasoil, la barre franchie et la houle… Doux mélange qui vous donne envie de vomir… Je résiste mais pas Titouan qui, pour la première fois, me « rend » son biberon sur la table à carte !!! Il s’en est remis bien plus vite que moi, a mangé normalement son repas de midi et a passé le reste de la navigation à jouer puis à dormir sous sa « habane »...

Gwen Brug... 
Non, non, on fait la course avec personne !!


Rabat – Mohammedia 40 milles nautiques environ… nous sommes arrivés en milieu d’après-midi, accueillis par le maître de port, Monsieur Noujoumi… Et rebelote pour les formalités : police, douanes, gendarmerie maritime.

Mohammedia, port de plaisance, mais surtout port de pêche et port pétrolier … la ville est le siège de la Samir, une des plus grande raffinerie du pays…




Notre escale a été marquée par nos rencontres avec les amis et les parents de Karim qui nous ont accueillis et reçus dans leurs maisons respectives… comme des Pachas… Les parents de Medhi tout d’abord, à Mohammedia… puis les parents de Karim, à Casablanca où nous visiterons, avec Hélène et la mère de Karim, Gilberte, la place de Habbous, déjeunerons à la Sqala…

Les Habbous, "nouvelle" médina de Casablanca... en tout cas, place touristique...

Une des meilleures patisseries de Casablance... chez Bennis aux Habbous 
(hormis la boulangerie patisserie Amoud qui fait de délicieuse pastillas...)
 A l'interieur de chez Bennis
Karim et ses parents, devant La Sqala
Qui c'est, çà ??












Tajine, mouton confit, briouats farcis à la viande ou aux fruits de mer, idem pour les pastillas, petits gâteaux marocains, salades de fruits avec ces petites graines rosées de la grenade … Hum !!!

Patrick a encore passé beaucoup de son temps à travailler sur le bateau : vidange et démontage du réservoir de gasoil, lavage, montage, etc… Bien lui en a pris : notre réservoir était rempli de cette boue gélatineuse, révélatrice de bactéries… Pas étonnant que Francis n’apprécie pas !!


Mohammedia, c’est aussi la rencontre de Ben et Corinne sur leur voilier Bozou, nos nouveaux z’amis, jeunes trentenaires partis de Sète, pour un vrai tour… jusqu’en Polynésie, avec la ferme intention de s’y installer… ainsi que la rencontre de Jean-Pierre et Jean-Claude, jeunes quinquagénaires, sur le voilier Nahema, en partance pour les Antilles.

Coup de sud sur coup de sud, nous finissons tous par partir lors d’une petite fenêtre météo, bien décidés à rejoindre les Canaries… Nous sommes le samedi 27 octobre, départ à 8h45… Gwen Brug est « derjo » comme d’hab. !! Je vous l’ai déjà dit : on n’est pas du matin !!!

Route vers… , du 27 au 30 octobre 2012

Cette petite fenêtre météo nous a gratifié d’une bonne houle au départ qui me rend tout de suite vaseuse !! Mais nous avançons à la voile… C’est au moins ça ! Nous communiquons par VHF avec Etel et Bozou… En toute fin de journée, le calvaire du moteur commence … et cela va durer plus de 24 heures… Pétole, pétole, pétole… Etel et Bozou avancent nettement plus vite que nous au moteur, nous les perdons rapidement de vue… La nausée ne me quitte plus et ne me quittera qu’à notre arrivée à Agadir… Patrick n’est pas mieux que moi, pour d’autres raisons… le moteur lui tape sur les nerfs… Il n’y a que Titouan qui continue à faire sa vie… Manger, pot, bibi, film, jouer avec son camion « Maack », etc.

Nos petits moments de plaisirs sont tous ces oiseaux qui nous suivent : principalement, diverses espèces de sternes, ainsi que des fous de bassan… je commence à me documenter dans les livres spécialisés que nous avons emmenés… Patrick, quant à lui, les connaît déjà assez bien… Des petits moineaux (là, je ne peux vous préciser leurs noms… je n’ai pas encore trouvé !) sont même venus trouver refuge dans le bateau… oui, DANS le bateau… ils rentrent et sortent… L’un d’eux est même venu se reposer dans la soute, à l’avant…


Nous arrêtons ENFIN le moteur le dimanche soir vers 21h… nous marchons alors à la voile avec 9 – 10/12 nœuds de vent, plutôt au portant et ce, toute la nuit… Nous dormons à tour de rôle dans le calme : du vrai repos !

Toute la matinée de lundi, nous avons les mêmes conditions que la nuit… c’est cool, cela nous a permis d’avancer à une vitesse moyenne de 6 nœuds… Vers 13h, le vent forcit rapidement… Patrick prend rapidement un premier ris puis un second et nous filons sous trinquettes avec des rafales à 30 nœuds… cela devient fort et la mer se forme très vite, hachée…

En plus de ces conditions qui me semblent dantesques, nous avons de l’eau dans les fonds, notre capote n’est pas définitivement pas étanche… Malgré le repos de la nuit précédente, nous sommes quand même fatigués… Après consultation des fichiers météo qui annoncent du rouge pour les heures suivantes, notamment en direction des Canaries, nous prenons très vite la décision de nous replier vers la côte, direction Agadir…

A dire vrai, c’est la première fois que nous baissons la tête face aux éléments… Et pourtant, nous en avons déjà pris des coups de tabac avec notre bon vieux Gwen Brug… Peut-être parce que Titouan est maintenant à bord avec nous ! Peut-être… En fait, on est vraiment partis fatigués de Mohammedia… Nos escales marocaines ont été bien remplies de fêtes et apéros en tout genre… plus, courses, lessives, bricolage, balades, pousse la poussette, chaleur… je vous assure qu’on ne s’est pas ménagé… vivement le mouillage !! Je sais… vous n’allez pas nous plaindre !

Bref ! Nous reprenons du poil de la bête, une fois la décision prise de nous replier et voilà que j’aperçois une tornade au loin… qui vient gentiment vers nous !!! Puis quelques grains sous des nuages sombres et bien gorgés…


Plus nous avançons vers la côte, plus les conditions s’améliorent… Vers 20h, Patrick roule la trinquette et déroule en partie le génois… La mer se calme petit à petit tout au long de la nuit… On arrive même à faire du moteur quand le vent devient trop oscillatoire. Au petit matin, nous apercevons la côte marocaine, le temps est pluvieux…

A 10h30, nous nous amarrons dans la marina d’Agadir… Ben du voilier Bozou est venu nous accueillir… « On est content de vous voir ! » Nous aussi, Ben, on est vraiment content de vous voir là ! Nous retrouvons également Nahéma, Grenouille, Bizzim, Jacaranta… quelques autres voiliers partis également de Mohammedia ou de Rabat et bloqués là cause weather no good ! Speak english Papa ! Reste Etel qui a décidé de continuer vers les Canaries et dont nous n’avons pas de nouvelles…

Nous n’aurons même pas pêché… Le cœur n’y était pas !

… Agadir, du 30 octobre au 6 novembre 2012… Arrivée pluvieuse, escale heureuse !

Le Maroc ne veut plus nous laisser partir, pour notre plus grand plaisir… même si Agadir, c’est Disney Land version marocaine… on avait quand même… quand même… Zara (Homme, Femme, Enfants), Geox, Beppi, Lacoste, etc, sur les quais de la marina… je suis même allée chez le coiffeur, chez Richflor… et regardez moi ça, ma bonne petite coupe courte, plongeante, comme à la maison… Pour 180 Dirham (moins de 18 euros). Que demande le peuple…



D’ailleurs, après Dieu, Le Peuple et le Roi… Epitaphe inscrite sur la colline, illuminée de nuit, sous la vieille casbah d’Agadir ou plutôt ce qu’il en reste… Agadir a en effet extrêmement souffert d’un tremblement de terre en 1960 et c’est à la suite de ce séisme, que la ville a été reconstruite pour devenir la plus grande station balnéaire du pays.


Nous retrouvons sur le ponton, par le plus grand des hasards, Papape, le voilier de Ludo et Aline, avec leurs deux petite fille, Maïlys et Margaux, partis de Marseille il y a un an… avec entre temps une escale d’un an à Sète suite à des problèmes de moteur. Nous les connaissons depuis quelques années… La famille prépare, comme nous, le voyage depuis longtemps… Leur escale marocaine à Agadir durera également un an, Ludo continuant de travailler en alternance (6 semaines de travail, 6 semaines de repos) comme marin sur des barges affectées au fonctionnement des plateformes pétrolières au Gabon (transport de matériel, de passagers, etc).

 Aline et Ludo
Maïlys, Titouan et Margaux













Et je suis RAVIE… En plus de Margaux (3 ans ½ ) et Maïlys (7 ans ½), Titouan trouve de nouveaux « pépains » (traduction : copains) : notamment Guïpuro, adorable petit garçon de 3 ans, du voilier Papillon, et qui navigue avec ses parents Héloïse et D’Jo… qui ont déjà fait un tour du monde, avec leur sac à dos !

 Guïpuro et Titouan...
... jouant avec Grace & Mark dans le cockpit

Grace (7 ans) & Mark (3 ans), nos petits anglais de la panne s’invitent régulièrement sur Gwen Brug pour venir jouer avec notre petit monstre…

Nous passerons beaucoup de temps à papoter, partager sur le catway avec également Fabrice et Patricia, leurs enfants Julie et Pierre du voilier Soul Nomad, entièrement construit par Fabrice et sa femme : une vrai splendeur qui fait baver Papa ! Ainsi qu’avec Les Mouettes, nos bretons Bertrand et Agnès partis pour une année avec leurs trois enfants, pour un petit tour via les Antilles ; Jean-Luc, Isabelle et leur fille Taïna, sur leur voilier Halley, partis du Marin en Martinique pour un nouveau tour et retour…

 Fabrice
 Soul Nomad
 Les Mouettes
Maïlys, Julie, Taïna et Jeanne
de gauche à droite











Deux jours de pluie nous bloquent à la marina puis j’enchaîne les lessives, à la main, à la machine… il faut faire sécher les cirés, les coussins… bref, tout le bateau qui était trempé jusqu’aux varangues ! J’enchaîne aussi les vaisselles dans le cockpit : toutes les arrivées et évacuations sont bouchées, tellement l’eau du port est sale… Le capitaine s’occupe à nouveau de Francis et change encore les filtres du moteur, pour être sûr d’être débarrassé de ces saletés de bactéries… Lave et éponge les fonds du bateau…



Patrick se fait une petite sortie au souk avec Ludo et Aline… Quant à Titouan et moi, nous irons nous promener jusqu’à la Vallée des oiseaux (parc animalier), petite balade entrecoupée d’une visite (imposée par mon petit monstre) de la ville en petit train (« Tchou tchou !! ») : je confirme, Agadir est réellement une « contrefaçon » de Disney Land ! Nous finirons par le Marché central (marché couvert, très clean) où je trouve une boucherie vendant du porc !! J’y fais les dernières appro avant le départ : lard, rôti de porc fumé (un délice), légumes, pain, etc.

Nous partirons le jour de la Marche verte, fête nationale célébrant l’indépendance du sud-Sahara marocain, vers 17 heures, quand les douanes, la police et la gendarmerie maritime daigneront nous rendre tous nos papiers…

Nous partons avec Soul Nomad et Halley. Bozou partira le lendemain.

La suite au prochain épisode…

NB : j’ai oublié milles choses, milles anecdotes à vous raconter… comme par exemple : depuis Rabat, Titouan se lève tout seul de son lit au petit matin pour venir nous rejoindre dans le nôtre, à 29 mois, il mesurait 93,5 cm, comme l’indique maintenant la toise que nous avons marquée sur le mât, Titouan arrive maintenant à dire "Maagoo", nous n’avons toujours pas essayé notre petit chauffage Sigmar malgré la fraîcheur des soirées marocaines…

Lu, relu et/ou en cours :
Un enfant sage, Jean-Louis Bredin, collection Folio, Ed. Gallimard
Contes de Portes marocaines, Leïla Chellabi, livre numérique
La belle vie, John Dos Passos, collection L’imaginaire, Ed. Gallimard
Hiver arctique, Arnaldur Indridason, collection Policier Points, Ed. Métailié

Depuis Marseille, départ du 9 août 2012 jusquà Agadir…
Loch total : 1723 milles nautiques parcourus
Heures de navigation : 388,5 heures, soit un peu plus de 16 jours en mer… seulement !

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